Dimanche 30 Décembre 2007 (50 km environ)

Petit-déjeuner pantagruelique à l’hôtel car tout est à volonté. Le programme de la journée s’apparente à une journée de repos : ce sera la visite de l’île de Porquerolles.

Le bateau que nous allons prendre est à 10h30, c’est donc vers 9h30 que nous partons tranquillement en direction de la presqu’île de Giens. Nous reprenons la piste cyclable qui longe la rade d’Hyères et allons jusqu’à l’Almanarre où nous empruntons la route interdite au voiture qui sépare le Golfe de Giens d’un côté et les étangs et les salins de l’autre. Toujours beaucoup de flamants roses mais aussi énormément de campings-cars venus pour la plupart d’Allemagne et d’Italie. Nous arrivons à la Tour Fondue, lieu de départ du bateau pour l’île de Porquerolles. Je choisis de traverser avec mon vélo (12,5€ en plus) afin de garder une sacoche dans laquelle se trouvent le pique-nique ainsi que divers objets. Nadine laissera le sien sur le port et en louera un sur l'île.

 

Le bateau est bondé, des touristes mais aussi des autochtones rentrant chez eux puisque l’île est habitée toute l’année.
Arrivée dans le petit port. Première surprise : on voit des loueurs de vélos partout ; ce doit être l’activité principale de l’île. Les seules voitures sont électriques, on ne sera pas dérangé par le bruit aujourd’hui. L’impression est bizarre : j’ai l’impression d’avoir déjà vu un tel environnement mais pour l’heure je n’arrive pas à trouver où.
Pour commencer, on décide d’aller au point culminant de l’île où se trouve un sémaphore (Normal, me direz-vous !). Toujours l’appel des sommets, on ne se refait pas, même si celui-ci ne domine les flots que d’un petit 140 mètres d’altitude. Du haut, la vue sur l’île est grandiose, de même que celle sur Port-Cros et l’île du Levant un peu plus à l’Est (normal encore une fois, me direz-vous !) Ensuite, nous irons jusqu’au Cap des Mèdes à l’extrême Nord-Est de l’île. A certains endroits, l’eau est bleu lagon, c’est absolument splendide. Au bout de ce cap, comme dans beaucoup d’endroits de l’île, se dressent des fortifications.

Nous repartons pour atteindre cette fois-ci, la pointe occidentale de l’île appelée la pointe du Grand Langoustier. On pique-nique sur la plage, sous un chaud soleil à l’abri du vent. Des gens se trempent dans l’eau, d’autres admirent le paysage.

Après une petite balade à pied, nous reprenons les vélos car nous devons rendre celui de location avant 16h30. Nous passons devant une pancarte indiquant « Le Village » et c’est le déclic. Mais bien sûr, je suis dans « Le Prisonnier ». Peut-être vais-je voir débouler « The rover » sur moi ? Non, impossible, j’aime encore à croire que je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre. A cet instant précis, on croise une dame dont le VTT porte un gros numéro 6. Whaou ! !

On rend donc le vélo de location et j’apprécie à sa juste valeur la performance qui consiste à nettoyer à la balayette et à vérifier un vélo en 8 secondes et 72 centièmes. Ca sent l’entraînement !

On se dirige alors sur la place du village (typique avec ses joueurs de boules) où nous trouvons un café ouvert. Il nous permettra d’attendre le bateau du retour. Bière et tisane (devinez etc, etc,…) C’est l’heure, il est 17h15. Le bateau est tout aussi bondé qu’à l’aller, il y fait juste un peu plus froid. 

Nous reprenons chacun notre vélo et, sans trop traîner cette fois-ci car il fait frais et noir, nous retournons à l’hôtel où nous attend une bonne douche bien chaude.
En chemin, un abruti hurlera en nous doublant : « Eh, connard, prenez donc la piste cyclable » alors que, nous avons des éclairages puissants et que, à cet endroit, il…n’y a pas de piste cyclable !
Passons.
Repas du 30 décembre excellent puisque je profiterai du buffet de légumes à volonté du Flunch de Hyères pour la modique somme de 4,90 € ! Sérieusement, il ne manque que du tofu pour que ce soit le paradis des végétariens.

On s’endort en se disant que demain, déjà, sera le jour du retour.