10 Juillet : St Jean de Luz - St Jean Pied de Port / 69 km / 700 mètres de dénivelé

 Col St Ignace (169 m) - Col de Pinodieta (176 m)

 

Et voilà, c'est parti pour un nouveau voyage à vélo. Nous laissons donc la voiture à Narbonne devant la gare et grimpons dans le train direction St Jean de Luz.

Changement ultra rapide à Bordeaux, juste de le temps de sortir de notre Corail et de remonter dans un TER cette fois-ci. Pendant un long moment, un jeune homme forcément sympa (il portait un t-shirt des Dead Kennedys !) nous fait la conversation, quasiment hypnotisé par les pneus slick montés sur nos vélos.

Le temps passe plus vite ainsi même si nous voyageons debout faute de place. Entre Bayonne et St Jean de Luz, on se croirait dans le RER : arrêt toutes les 5 minutes, beaucoup de monde, des touristes pour la plupart.

 

Ouf ! Nous voilà arrivés. Nous sortons de la gare. Vite, vite ! Il faut aller rouler pour "rentrer" au plus vite dans notre voyage. On s'habille sur la parking jouxtant la gare et c'est parti. Direction St Jean Pied de Port. On en oublie de faire une photo de l'océan !

On longe la Nivelle pour quitter St Jean de Luz et on s'arrête à Ascain pour s'acheter à manger. Tout de suite, on aborde le premier col, vraiment pas le plus dur : le col de St Ignace : 3,5 km et 100 mètres de dénivelé environ. Un coursier nous double, Sylvain ne prend pas la roue, il a retenu la leçon et sait que pour durer il faudra savoir gérer !

 

On s'arrête au sommet du col pour pique-niquer à l'ombre, il fait très chaud et très humide. On voit arriver le train à crémaillère qui descend de la Rhune.

L'Espagne est juste derrière la montagne mais nous n'y passerons jamais au cours de notre voyage.

 

Nous repartons, traversons Sare et faisons un détour pour admirer Aïnhoa, un des plus beaux villages de France. C'est vrai qu'il est magnifique avec ses typiques maisons basques, peut-être un peu trop propre quand même !

 

Deuxième col de la journée, le col de Pinodieta, encore plus ridicule que le précédent mais excellent pour se mettre en jambes, pour se réhabituer aux sacoches pour moi et pour s'habituer à la remorque pour Sylvain.

Espelette, puis remontée de la vallée de la Nive jusqu'à St Jean Pied de Port. Le vent nous pousse et il fait très chaud. Restera à trouver la chambre d'hôtes, rue de la citadelle. Cela doit donc monter !!

Après avoir tourné quelques temps, on trouve notre lieu d'hébergement. Effectivement, la rue de la Citadelle grimpe (14 % !!). La propriétaire des lieux me dit que la réservation n'a pas été prise en compte. Aïe ! C'est sûr que le papy que j'avais eu au bout du fil avait un tel accent (il devait penser la même chose du mien !!) que l'on n'a pas dû bien se comprendre. Je discute un peu et finalement tout s'arrange. On s'installe, la douche, puis un tour dans la ville pour trouver à manger. Et là, je ne rigole plus ! Entre l'agneau, les truites de la Nive, les côtes de porc du coin , ... un végétarien est à St Jean Pied de Port comme un manchot dans la savane ! On se rabat piteusement sur une pizzéria (pas très typique !!). Nous sommes entourés de marcheurs sur le chemin de St Jacques de Compostelle.

Pour digérer, nous faisons le tour de la citadelle construite par Vauban et allons nous coucher, impatients de partir dans la montagne et anxieux du temps prévu pour les jours prochains.

 

La suite !